Des canettes et autres déchets qui jonchent les prairies, des pierres arrachées aux vieux murs protégés pour faire des «ronds de feu»…
Le problème n’est pas nouveau, concède Pierre Pfund, qui vit dans la ferme familiale de Chaumont, où il est né voici 73 ans. «Déjà du temps de mon père, je me souviens des colères qu’il piquait quand il trouvait des détritus dans les pâturages. Quand vous ne les enlevez pas, la faucheuse fracasse tout! Les canettes sont transformées en lames de rasoir. Si les génisses les mangent, elles meurent.»
En désespoir de cause, cet ancien cadre de la Sûreté a décidé «de rendre public tout ce qui se passe en matière d’irrespect de la nature à Chaumont». Il estime qu’en une génération, le littering a été multiplié par dix sur son domaine agricole. «Nonante-cinq pour cent des personnes se comportent correctement en plein air, mais les 5% restants...