Nous ne sommes qu’à la mi-avril. Et pourtant, ce mercredi après-midi, le soleil tape comme en juillet sur la Grande Béroche, comme sur tout le Littoral neuchâtelois. Le garde forestier Patrick Ginggen connaît chaque sentier de cette splendide forêt jouxtant des champs en pente douce, véritable toboggan vers le lac sur fond d’Alpes laiteuses.
Nous avons rendez-vous à la place de pique-nique aménagée du Devens, au-dessus du village de Saint-Aubin. En vêtement de travail, machette à la main, cet ancien bûcheron en impose. Il va nous expliquer comment, du terrain, les informations sur l’état de sécheresse de la forêt remontent jusqu’au service qui décidera s’il est temps d’émettre un avis de prudence (lire ici), de déclencher l’alerte ou de décréter une interdiction d’allumer des feux en plein air.
La poussière, un indice
Nous n’en sommes pas là, rassure Patrick Ginggen. Mais «la surface du sol est très sèche». Un...