L’Areuse n’y est pour rien. C’est la tempête Eleanor, début janvier, qui est montrée du doigt. Une partie de la terre recouvrant la pente très escarpée que surplombe la tour Marfaux, à Boudry, s’est fait la malle, emportant avec elle arbres, buissons et gravats.
La partie sud-est de cette pente avait déjà fait l’objet d’importants travaux de consolidation en 2014. «Cela a bien tenu», se réjouit Jean-Pierre Leuenberger, chef du dicastère de l’Environnement et de l’aménagement du territoire.
Depuis la rue Louis-Favre, à mi-hauteur environ, il suffit d’emprunter, à droite en montant, le passage couvert de la ruelle Marfaux pour s’en rendre compte. En contrebas, on distingue trois épais murs retenant trois petites terrasses herbues. Sous les pieds de l’observateur, la chaussée est désormais sécurisée par du béton et des ancrages formés de clous d’acier retenant des plaques de métal carrées, comme on peut en observer notamment dans les parois...