Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Bon premier exercice pour la Grande Béroche

La Grande Béroche a passé un cap. Lundi soir, à Bevaix, le Conseil général de la commune fusionnée a approuvé les premiers comptes de sa courte existence. Sans grincer des dents, car ils sont bons.

25 juin 2019, 05:30
La Grande Béroche (ici Gorgier, avec Saint-Aubin au fond) a bouclé son exercice 2018 sur une note positive.

Elle a à peine un an et demi, mais elle a déjà bien mûri. Lundi, à Bevaix, la commune de la Grande Béroche a bouclé son premier exercice comptable de manière réjouissante. Son Conseil général a approuvé à l’unanimité les comptes 2018, qui présentent un bénéfice de 680’000 francs, pour un total de charges supérieur à 37 millions. C’est nettement mieux que les 170’000 francs estimés par le budget 2018, élaboré sur la base des comptes 2016 agrégés des six anciennes communes.

Préfinancement pour le sport

En fait, le résultat enregistré est encore meilleur que cela. Au moment de leur présentation publique, au début de ce mois, les comptes affichaient un excédent de revenus quasi irréel de 3,6 millions de francs! Mais, c’était avant que le législatif, sur proposition du Conseil communal et avec l’aval de la commission financière, n’accepte de retrancher 3 millions. Non pas pour des amortissements extraordinaires (ce que la loi cantonale sur les finances ne permet plus), mais pour assurer le préfinancement d’un futur gros chantier. En l’occurrence, la construction d’une nouvelle salle de sport à Bevaix, projet qui figurait déjà dans les tiroirs de l’exécutif de l’ancienne commune.

Faibles investissements

Privées de point de comparaison, les autorités de la Grande Béroche savaient que ce premier exercice aurait quelque chose d’imprévisible. Il était en effet difficile de prévoir un rattrapage d’impôts de 1,6 million ou des dépenses inférieures de 735’000 francs dans le domaine scolaire.

Ce qui est moins rassurant, en revanche, c’est la perspective d’une diminution de rentrées fiscales, ainsi que le faible niveau des investissements (un peu plus de 1,2 million de francs, autant dire rien du tout). Cela, les quatre groupes représentés au Conseil général l’ont relevé. Le Conseil communal partage leurs craintes, lui qui réfléchit déjà à d’autres sources de revenus, comme une taxe foncière.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias