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Bôle en réserve foncière

24 sept. 2011, 07:09

Bôle, réserve foncière de la future commune de Milvignes? Maintenant que les conseils généraux d'Auvernier, Bôle et Colombier ont approuvé la convention de fusion entre les trois communes (notre édition du 16 septembre), la question va se poser. Elle pourrait même alimenter les discussions et réflexions dans la perspective de la votation populaire du 27 novembre.

En charge de l'aménagement du territoire, la conseillère communale Laure Rickenmann reconnaît volontiers ce rôle. «Nous avons notamment un grand terrain à Champ-Rond. Nous revisitons en outre un certain nombre d'alignements, de manière à déranger les propriétaires fonciers au minimum. Enfin, nous sommes en train de faire sauter l'alignement cantonal qui devait permettre un contournement routier du village. Cette opération devrait libérer du terrain constructible.»

Selon la conseillère communale, le potentiel foncier de Bôle et la vision qu'en a le Conseil communal s'inscrivent sans problème dans le processus de fusion en cours avec Colombier et Auvernier. «En fait, les trois communes ont une fonction résidentielle. Il est assez logique que les surfaces encore disponibles soient plutôt chez nous, dans la mesure où nous sommes les plus éloignés de Neuchâtel. Mais aujourd'hui la ligne 10 des TN nous en rapproche.»

Des logements pour donner envie de rester

Laure Rickenmann relève qu'avec ses quelque 1800 habitants, la population de Bôle se situe un peu en dessous de la limite de 2000 habitants à partir de laquelle elle peut être raisonnablement assurée de disposer sur place des services, y compris privés, considérés comme minimums.

Sans même utiliser les réserves de terrain dont elle dispose encore, Bôle pourrait, ces prochaines années, se rapprocher considérablement de cette limite. «Plusieurs projets de logements arrivent actuellement en bout de procédure.» Le plus important, rue du Lac, prévoit la construction de 44 appartements. D'autres projets prévoient 30 et 25 unités d'habitation.

«De manière générale», indique Laure Rickenmann, «nous souhaitons la réalisation de logements plutôt confortables, qui donnent envie de rester.»

Les autorités visent ce créneau d'autant plus qu'elles ne pensent pas devoir investir des sommes considérables pour accueillir ces nouveaux habitants, enfants compris. «Parmi les trois communes partenaires du projet Milvignes, nous avons été relativement novateurs en matière de structures d'accueil pour les enfants. Par ailleurs, nous disposons d'un peu de réserve à l'école elle-même.» / jmp

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