La musique résonnera à la Pointe du Grain du 4 juillet au 19 septembre. Tel un «petit rayon de soleil dans le grand néant culturel estival», la buvette bevaisanne du même nom et son tenancier Vincent Steudler annoncent la tenue de quatre concerts «à la cool», au rythme des couchers de soleil à Bevaix.
Les concerts sont tous programmés à 22h. L’accès laissé libre, les artistes joueront au chapeau et «compteront sur la générosité du public», glisse Vincent Steudler. Afin de respecter le plan de protection contre le Covid-19 et de distanciation sociale imposée par les autorités, seules 300 personnes au total seront admises. Les participants devront également laisser leurs coordonnées à l’entrée.
Ça commence ce samedi!
La série commence dès ce samedi avec la «fanfare funéraire» des Dead Brothers. Ce groupe genevois, amateur de punk-rock et de country-blues, a été formé en 1998. Mélangeant «à la fois le folklore de nombreuses cultures et la musique moderne», il ravira les fans de Tom Waits, Kurt Weil, Hank Williams ou encore des Cramps, selon Vincent Steudler.
Les célébrations du 1er août auront un accent local. Les Neuchâtelois Dashûr, groupe explorant un répertoire «où les musiques orientales dialoguent avec le jazz et les musiques latines», créeront une atmosphère «profonde et intimiste», affirme le patron de la buvette. «Les apports des différents musiciens du groupe, provenant d’horizons musicaux variés, permettent de proposer une musique organique et fluide, faite de respirations et de ruptures», poursuit-il.
Du blues pour terminer
«Sultan du swing, roi du blues urbain ou prince de la folk primitive», le trio genevois de Los Gatillos se produira à la Pointe du Grain le 22 août. Concert destiné aux fans de Johnny Cash, le groupe «distillent des mélodies fantomatiques et du blues entêtant», commente Vincent Steudler.
Enfin, les amateurs de RL Burnside ou encore de Howlin’Wold peuvent réserver la date du 19 septembre. Ce soir-là, Monney B, chanteur de Los Gatillos, change de partenaires pour se produire avec les Hell’s Kitchen. Trouvant également sa genèse à Genève, le groupe produit du blues «vécu, sale, possédé, de celui qui fait peur aux âmes sensibles», ajoute Vincent Steudler. «Ce trio magnifique sait mieux que quiconque vous retourner une plage de galets au coucher du soleil.»