D-A-D. Trois lettres séparées par des étoiles. Aux couleurs du groupe danois de hard rock, le pull de Gilles Simon donne le ton de son interview. Mais le Fleurisan n’est ni chanteur, ni batteur, ni guitariste. Il n’est pas non plus producteur, manager ou monteur de son.
De jour, ce quarantenaire avocat de profession est employé au Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco) de la Confédération. De nuit, Gilles Simon dégaine stylo, calepin et appareil photo de son vieux sac fétiche un peu abîmé. Il s’engouffre dans la grande salle de concert «mythique» de Pratteln (BL) ou dans la toute petite, au sous-sol d’Uster (ZH), «où se réunissent tous les anciens rockers des années 80», explique-t-il. T ombé dans le rock pendant son enfance, «à l’époque où MTV passait encore de la musique», ce désormais père de famille écrit dans les pages du magazine «Daily...