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Auvernier: bilan positif pour Handiplage, qui aimerait renouveler l'expérience en 2020

Les installations présentes à Auvernier durant l’été ont permis à de nombreuses personnes à mobilité réduite de profiter du lac.

30 sept. 2019, 14:00
Les installations prêtées par Thierry Jacquet (ici un tiralo), ont permis à de nombreuses personnes handicapées de profiter du lac.

De nombreuses personnes handicapées ont pu se baigner cet été à la plage d’Auvernier. Entre le 8 juillet et le 31 août, Handiplage a rendu possible l’accès au lac pour les personnes à mobilité réduite. Aujourd’hui, près d’un mois après la fin de ce projet, c’est l’heure du bilan.

L’idée avait été lancée par Thierry Jacquet, président de Suisse tourisme handicap (STH). Grâce au soutien financier de la Communauté urbaine du Littoral (Comul) ainsi qu’à l’aide de Laurence Perrin, vice-présidente du Conseil communal de Cortaillod, des infrastructures adaptées ont été mises en place sur la plage du littoral neuchâtelois. Des tiralos assuraient le passage de la terre ferme aux paddles, ou directement à l’eau.

Un bilan positif

«Ce projet a été lancé très vite et il s’est déroulé de manière très confidentielle. Peu de communication avait été mise en place, mais il a quand même été à la hauteur de nos attentes», déclare Laurence Perrin. «Nous pouvons tirer un bilan très positif de cette expérience. Ça a été très enrichissant pour la plage d’Auvernier». «Nous n’avons pas eu de retours à proprement parler. Cependant l’expérience s’est particulièrement bien passée lorsque les groupes s’annonçaient à l’avance», précise Laurence Perrin.

Des infrastructures à développer

Le seul matériel à disposition était celui prêté par Thierry Jacquet mais Laurence Perrin se montre néanmoins prudente lorsqu’on évoque la possibilité de collaborer avec d’autres organismes. «Nous voulons avancer doucement. Nous allons d’abord établir un budget. Nous ne voulons pas annoncer quelque chose que nous ne pourrions pas réaliser par la suite.»

Laurence Perrin se dit déterminée à reconduire l’expérience. «Ce projet a révélé un réel besoin. Nous avons l’intention de recommencer l’année prochaine.» Elle ajoute toutefois qu’une nouvelle édition nécessitera d’avantage d’organisation en amont.

Grégoire Egger

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