«Je suis coincé.» Accoudé au bar du Richelieu, son restaurant de nuit, Michel Vuarnoz raconte les mésaventures qui ont provoqué la fermeture du Frisbee.
Depuis le 1er janvier, les photographies suggestives ont été retirées de la vitrine de la ruelle du Port à Neuchâtel.
L’ex-patron du cabaret cherchait à remettre ses deux établissements depuis l’automne 2015. «Je n’arrivais plus à monter les escaliers qui menaient au cabaret», souffle l’homme touché par des problèmes de santé.
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Aucun acheteur ne s’est profilé, mais deux femmes se sont proposées pour reprendre la gestion des lieux. Ce qu’elles ont fait durant un peu plus d’un an.
«Petit à petit, elles auraient dû racheter le cabaret», explique l’homme. Elles envisageaient de chambouler les habitudes en transformant les lieux en bar contact, axé sur des prestations sexuelles. Mais elles ne sont pas parvenues à...