Coline Pellaton s'est émancipée du duo Jael qu'elle formait avec Thierry Châtelain. Dans la foulée de son premier album solo, "1000 en L'1", l'artiste neuchâteloise vient présenter son nouveau spectacle au théâtre du Passage. Il se compose de quelques vers d'Aragon et, surtout, de sa voix et des sonorités de son nouvel instrument, un violon électrique à six cordes qu'elle a fait construire exprès pour ce projet.
Vous jouez ce spectacle sous un nouveau nom, Coline Amadeus. Peut-on parler de nouveau départ?
Le spectacle s’intitule «1000 en L’1 J’arrive où je suis étranger», en référence à un poème d’Aragon. Les seules évocations que je fais sous forme de paroles sont tirées de ce poème. C’est un nouveau départ, oui; je mets tout en œuvre pour honorer ce que j’ai à faire, dépasser mes frontières intérieures et m’installer sur un nouveau sommet de moi-même. C’est un spectacle qui évoque les passages incontournables si on choisit d’évoluer.
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