C’est l’histoire de David contre Goliath. Le conflit juridique oppose la minuscule commune vaudoise de Champagne (située à une quarantaine de kilomètres de Neuchâtel) et ses 25 hectares de vignes à l’énorme vignoble champenois, en France, qui s’étend sur près de 34 000 hectares.
Après deux vaines tentatives de discussion en 2009 puis en 2015, une nouvelle bataille est engagée entre les Champagnoux et les Français à propos de la prestigieuse mention «Champagne». En jeu, la nouvelle appellation d’origine contrôlée (AOC) «Commune de Champagne» que vient d’adopter le Conseil d’Etat vaudois.
Ce n’est pas fini
Elle pourrait en effet aboutir à une «exception d’homonymie» prévue par l’Organisation mondiale du commerce, selon les défenseurs de l’appellation vaudoise. Et donc à l’utilisation de cette nouvelle appellation pour les chasselas locaux (avec l’obligation de mentionner «vin suisse» sur les étiquettes).
En savoir plus: Chronologie de l’affaire, retracée par le Fédération des vins vaudois...