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Anaïs Laurent au fil de l'Amazone

05 mars 2011, 04:15

Pour changer, Anaïs Laurent a décidé d'accrocher ses propres tableaux aux murs de l'espace de la rue du Neubourg. La gérante de la galerie Quint-Essence, à Neuchâtel, y organise son exposition «Saveurs d'Amazonie» jusqu'au 30 mars.

Les œuvres présentées sont le fruit d'un an de travail au retour d'un voyage au Brésil. «Certaines ont été peintes dans l'instant, d'autres à partir de photos que j'ai prises», indique l'artiste. Arrivée à Belém, elle a navigué dans les eaux du delta de l'Amazone et s'est inspirée de ses couleurs.

A commencer par les teintes utilisées par les habitants de cette région. Du jaune ocre, du rouge et du noir qu'ils produisent eux-mêmes. «Ce rouge par exemple, est obtenu en écrasant des pistils de fleurs», explique l'artiste en désignant le plumage d'un oiseau qu'elle a immortalisé sur une toile.

Après les merveilles de la faune des environs de Belém, ce sont les villages sur pilotis qui ont retenu l'attention d'Anaïs Laurent. Elle en a reproduits quelques-uns ainsi que leurs habitants. «Ils sont métissés et présentent des caractéristiques physiques de tous les coins du monde», s'étonne-t-elle encore.

Pour les représenter, elle utilise des toiles en lin naturel. «Leur couleur grise évoque justement les nuances qui composent ce pays. D'autre part, les matières naturelles que j'y applique y adhèrent bien». En effet, pour les œuvres exécutées sur place, elle a utilisé les moyens du bord. Ainsi dans l'un des cadres, des cailloux représentent-ils une falaise tandis que sur un autre la terre, rouge, interprète son propre rôle. Anaïs Laurent prévoit de reverser le produit de la vente d'un tableau à l'association Art à la cARTe qui aide de jeunes artistes à se faire connaître. /gve

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