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Accusé de viol, il échappe à toute condamnation faute de preuves

Elle lui a accordé deux fellations mais aurait refusé un rapport complet avant de se faire violer. Le prévenu échappe à toute condamnation faute de preuves.

22 mars 2021, 12:00
Pour la justice, la plaignante n'a pas apporté la preuve qu'elle a subi un viol de la part du prévenu.

Qu’il est délicat pour des juges de rendre justice lorsque deux versions distinctes s’affrontent dans une affaire de viol! La Cour criminelle du Tribunal du Littoral et du Val-de-Travers, à Boudry, a rendu ce vendredi un verdict de non-culpabilité à l’encontre d’Alain*, un Neuchâtelois de 21 ans. Anne* l’accusait d’abus sexuels, mais elle n’a pas pu apporter les preuves de ce qu’elle avançait.

Après avoir échangé des messages à caractère sexuel, les deux jeunes gens se retrouvent sur un banc au bord du lac, un soir de juin 2019. Alain obtient d’Anne qu’elle lui prodigue deux fellations. Mais il souhaite encore un rapport complet avec sa conquête. Anne aurait refusé la proposition mais subi malgré tout les assauts de son amoureux d’un soir. Pour le prévenu, rien de tout cela: elle était consentante.

Pas de potes, mais des menottes

Qui croire pour condamner ou relaxer le prévenu? Les trois juges...

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