Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Accusé d'avoir roulé sur un pied

28 janv. 2011, 04:15

C'est sur une «histoire de fous», selon les mots du prévenu, que s'est penché hier le Tribunal régional du Littoral et du Val-de-Ruz. Face au juge, un homme de 58 ans accusé d'avoir roulé avec sa BMW sur le pied droit d'un ouvrier travaillant sur un chantier mobile, en août dernier.

Or le prévenu nie catégoriquement les faits. Devant le juge Fabio Morici, il a reconnu que durant le trajet, il avait eu une «discussion véhémente» avec son épouse. «Mais ça ne m'a pas énervé plus que d'habitude, je suis quelqu'un d'assez tonique en général. Je n'ai pas fait de manœuvre hasardeuse».

Selon lui, il se serait arrêté au feu rouge placé au début du chantier, puis serait reparti normalement, avant de déposer son épouse à une cinquantaine de mètres à peine du supposé accident. «Si un ouvrier avait été blessé, on l'aurait remarqué! Et je n'aurais pas pu escalader un obstacle de quatre centimètres de haut sans m'en rendre compte», a clamé le prévenu, faisant allusion aux chaussures de protection que portent les ouvriers.

Le juge a relevé une «situation paradoxale»: d'un côté les déclarations claires et constantes du prévenu. De l'autre, trois témoins dont le plaignant (tous absents lors de l'audience) qui ont une tout autre version des faits. De plus, certains éléments importants ne figurent pas au dossier. D'une part, on ne sait rien des éventuelles blessures du plaignant. D'autre part, les collègues de la supposée victime n'ont pas été entendus par la police. Pour tenter d'éclaircir cette affaire, le juge a donc décidé de convoquer une deuxième audience, au cours de laquelle les différents témoins seront entendus.

Histoire de démêler qui de l'écraseur ou de l'écrasé dit la vérité. /nhe

Votre publicité ici avec IMPACT_medias