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A Peseux, les antifusion ne désarment pas

Les opposants à la fusion de Peseux avec ses communes voisines ne lâchent pas l'affaire. Dimanche, ils ont confirmé ce qu'ils laissaient entendre dix jours auparavant: ils feront recours au Tribunal fédéral.

16 juin 2019, 20:29
Les opposants à la fusion de Peseux durant leur manifestation du samedi 15 juin.

Le 6 juin, après voir appris qu’ils avaient été déboutés par la Cour de droit public du Tribunal cantonal, ils avaient déjà laissé entendre qu'ils ne désarmeraient pas. Ce dimanche, dans un communiqué, les opposants à la fusion de Peseux avec Neuchâtel, Corcelles-Cormondrèche et Valangin ont confirmé qu’ils allaient déposer un recours au Tribunal fédéral, avec demande de l’effet suspensif.

Annuler le vote du 25 novembre

Leur but ultime? L’annulation du vote du 25 novembre 2018, qui avait vu une majorité du corps électoral subiéreux accepter la convention de fusion déjà approuvée par les trois autres communes. Plutôt que de fusion, ils parlent d'une absorption de Peseux par sa grand voisine neuchâteloise.

Marques de soutien

Samedi, les trois signataires du communiqué ont tenu un stand devant un centre commercial de la localité. «Les nombreuses marques de soutien enregistrées lors de notre manifestation nous ont définitivement convaincus de poursuivre notre action, en dépit du manque de moyens financiers», écrivent-ils. Ils précisent qu’ils sont appuyés par un collectif de citoyens réunis sous le nom de «J’aime Peseux».

Sur le fond

Défendus par Freddy Rumo, les recourants espèrent se faire entendre «sur le fond, et pas seulement sur la forme», ce qui, à leurs yeux, n’a pas été le cas de la chancellerie d’Etat, ni du Tribunal cantonal. Ils doivent pour cela réunir une somme de 10’000 francs, pour financer leurs frais d’avocat et de justice. Ils se donnent jusqu’au 31 août pour y parvenir.

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