Dès juillet 2021, Pierre-Yves Walder succédera à Anaïs Emery à la tête du Neuchâtel International Fantastique Film Festival (NIFFF). Créé en 2000, l’événement met en lumière le genre cinématographique fantastique, ainsi que la création digitale et le cinéma asiatique. L’an passé, ce rendez-vous culturel presque incontournable avait réuni près de 40 000 festivaliers sur 9 jours. Cette année, il s’est déroulé de manière virtuelle, crise du Covid-19 oblige.
Considérées comme «un atout essentiel pour le développement du festival», selon les mots de la présidente du NIFFF Nathalie Randin, les origines neuchâteloises du candidat Pierre-Yves Walder – ses parents ont tenu la chocolaterie éponyme en ville de Neuchâtel jusqu’en 2017– ont assurément pesé dans la balance. Lancé au mois de mai, l’appel à candidature a suscité beaucoup d’intérêt. Sur les vingt dossiers présentés, la moitié provenait de l’étranger.
L’homme qui collabore depuis 2008 avec le festival possède avant tout une riche expérience puisqu’il a œuvré pour de nombreux événements culturels suisses, comme le Festival du film de Locarno, Visions du Réel, ou encore le FIFDH à Genève.
Pierre-Yves Walder entrera en fonction en juillet 2021. D’ici là, la direction artistique de la 20e édition – prévue du 2 au 10 juillet – est confiée à Loïc Valceschini, un habitué de la programmation du festival depuis plusieurs années.