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A Marin, à la fête interculturelle «Je Tène!», on joue, on mange et on rigole

La grande salle de l’Espace Perrier sentait bon les petits plats et la bonne humeur, dimanche à Marin. Pour cause, la 5e édition de la fête interculturelle «Je Tène!» a battu son plein, proposant diverses spécialités culinaires, des spectacles et des activités pour les enfants.

01 sept. 2019, 18:08
«Je Tène!», 5ème fête interculturelle à Marin

Depuis sa création en 2011, la fête interculturelle «Je Tène!» est désormais bien installée dans le paysage local. Dimanche à l’Espace Perrier, à Marin, avait lieu sa 5e édition. Cette manifestation a désormais lieu tous les deux ans et est organisée avec l’aide de plus de 80 bénévoles. Au programme notamment: de la danse orientale, une présentation de kickboxing ou encore des ateliers de lecture et de couture. Toute la nourriture et les boissons étaient gratuites, à l’exception de l’alcool.

«L’engouement est magnifique», témoigne Laurence Fankhauser, membre du comité d’organisation. «Avant la première édition, il n’y avait pas de fête du genre. Nous voulions faire quelque chose pour le village car nous avions remarqué qu’il y avait plus de 60 nationalités présentes. Nous avons décidé d’organiser quelque chose de musical, créatif et culinaire. Plus de 500 personnes étaient alors venues! Depuis la dernière édition, nous en attirons près de 1’000.»

Pour tous les goûts

Du côté des menus, le choix était bien présent. Les deux voisines Parveen et Prabha proposaient leurs spécialités indiennes: des pakoras et un dessert, le paaysam, à base de vermicelles et de lait condensé. À deux pas de là, la famille Nguyen présentait rouleaux de printemps, soupe phở et des mochi comme dessert.

Au stand marocain de Jawad, on trouvait du thé à la menthe, des crêpes «à mille trous» (ou baghrir) et une soupe marocaine. «J’ai mon stand au même endroit depuis la première édition», dit-il. En face de celui-ci, le stand portugais et les spécialités à base de morue. «Normalement, c’est très salé», témoigne Anna, «mais ici je les fais plus douces pour que ça plaise à tout le monde!»

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