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A la découverte de Darlly Maia & Trío Forróbódó

22 août 2009, 04:15

Le soleil décline, la chaleur devient enfin raisonnable, les badauds peuvent se rassembler. Et ils avaient raison de se masser, jeudi soir, devant les trois musiciens brésiliens du Trío Forr´ob´od´o, emmenés par le chanteur Darlly Maia.

Malgré une entame au triangle, qui a fait sourire quelques spectateurs attentifs, le groupe présente le forr´o, musique traditionnelle originaire du Nord-Est du Brésil, de telle manière qu'il est impossible de ne pas y succomber. Suite de notes festives et entraînantes, les chansons parfument l'air de l'ambiance de Bah´ia. Loin d'être indolente, la musique vous happe pour vous replonger dans les fêtes populaires aux airs de vacances.

«Forr´ob´odó, cela veut dire une grande fiesta, une danse, une confusion de gens, sur la musique du forr´o, bien sûr», explique le chanteur. Cet esprit de confusion populaire et surtout énergique est parfaitement transmis au public.

Guitare, piano, ukulélé, en passant par le mélodica, les musiciens dévoilent un grand répertoire d'instruments, allant jusqu'à accrocher un caxixi sur le bout d'un soulier.

Les Brésiliens, accompagnés d'un danseur, car le forr´o n'est pas seulement une musique mais aussi une danse, ont ravi leur public, qui s'est laissé entraîner dans une leçon de déhanchement.

Formé en 2002 sous l'impulsion du chanteur Darlly Maia, le groupe est venu pour la première fois au Buskers festival en 2006. Les artistes ne se produisent normalement pas en tant que musiciens de rue. Mais ils sont de retour pour battre les pavés de la zone piétonne. Darlly Maia avoue que l'ambiance est tellement fantastique qu'ils reviennent avec un très grand plaisir jouer dans les rues de Neuchâtel.

Les musiciens ont réussi à faire trembler le genou de plus d'un passant. Et, malgré la fin des vacances, les flâneurs continuent de se promener dans la zone piétonne, les oreilles à l'affût des moindres notes.

Les vacances sont l'occasion de découvrir d'autres paysages, et le Buskers sont celle de redécouvrir les différentes facettes de la ville.

Le seul regret des curieux: le fait qu'il n'y ait pas d'estrade pour pouvoir encore mieux admirer les artistes. Un détail qui n'a tout de même pas découragé les spectateurs.

Enfin, la remarque d'une maman, venue avec sa famille au Buskers: malgré la rentrée scolaire, «c'est mieux d'être ici que devant la télévision!»

A voir ce soir, dès 20h, rue de l'Hôpital. /jpe

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