L'ancienne conseillère communale n'a pas contesté les accusations d'injure, menaces, violence ou menace contre les autorités et les fonctionnaires ainsi qu'ivresse publique, en soulignant toutefois qu'elle ne se souvenait pas exactement des faits. Elle a en revanche réfuté l'accusation de dommage à la propriété.
Au nombre des plaignants, le patron de la discothèque accuse l'ex-conseillère municipale d'avoir cassé le couvercle en plexiglas de la platine du DJ. Il a présenté aujourd'hui une facture de plusieurs centaines de francs. La socialiste avait déjà formulé ses excuses pour ces dégâts et proposé spontanément une somme de 200fr. Proposition restée sans réponse. Appelé à la barre, un témoin a observé que le plexiglas était déjà fêlé et que la discothèque avait voulu se faire de la publicité sur le compte de la politicienne.
L'avocat de Valérie Garbani a demandé l'abandon des poursuites, sa cliente ayant déjà grandement payé de sa personne en abandonnant sa charge publique. Mais les plaignants n'ont pas retiré leurs plaintes.
Le ministère public a requis 240h de travail d'intérêt général, une peine pécuniaire de 100fr. ainsi que la révocation d'un précédent sursis de 30 jours-amende à 150fr.
Le jugement sera rendu mardi prochain. /réd