«On ne lâche rien!» Ce lundi, Journée internationale des droits des femmes, environ 200 personnes ont défilé en file indienne depuis la gare de Neuchâtel jusqu’au centre-ville. Encouragés par de nombreux klaxons, les manifestants, masqués, étaient encadrés par des agents de la police et de la sécurité publique.
Vitrine à décorer
Sur le chemin, devant les locaux d’Unia, une vitrine de l’égalité a été inaugurée: «C’est un espace visant à donner une visibilité aux actualités féministes et aux revendications des femmes. Les collectifs et les associations sont invités à la décorer avec le Groupe d’intérêts femmes d’Unia», a expliqué Isabel Amian, responsable de ce groupe et membre du Collectif neuchâtelois pour la grève des femmes.
Cette année, le but est de rendre hommage aux femmes neuchâteloises ayant marqué la lutte féministe dans le canton. Ce mois, la militante Jenny Humbert-Droz, née en 1892, a été représentée par l’artiste Chaux-de-Fonnière Suzanne...