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Zurich séduit par l'attrape-gum

23 sept. 2011, 09:49

Azorés lors du dernier Conseil général (notre édition du 20 septembre), alors qu'ils proposaient de s'inspirer d'un concept bisontin pour réduire le nombre de chewing-gum jetés au sol, les écolos loclois auraient eu plus de succès s'ils avaient proposé leur «attrape-gum» à Zurich.

C'est ce qu'on apprend à la lecture du «20 Minuten» publié hier. Rebondissant sur notre article, le rédacteur a interrogé Renata Amstutz, directrice de la Fédération urbaine suisse et Bernard Piller, président de la Commission compétente pour l'enlèvement des déchets en ville de Zurich. Si elle émet des réserves sur ses chances d'atteindre la cible, la première apprécie néanmoins vivement cette idée novatrice. Quant au second, il confie être plus séduit par ce concept amusant, que par les mesures coercitives. «Nous pourrions tout à fait nous en inspirer», a-t-il indiqué. «Il est possible que ces posters à chewing-gum fleurissent dans toute la Suisse», conclut le journaliste.

Un meilleur accueil, donc qu'en ville du Locle, où le concept a été décrit comme «complètement dégueulasse», par les socialistes, «une pollution visuelle dérangeante», pour les popistes, «un gadget» pour le président de la Ville Denis de la Reussille. Et au mieux, un coup d'épée dans l'eau pour le groupe PLR qui constate avec dépit que «les tentatives d'éduquer la population plutôt que la sanctionner n'ont visiblement pas fonctionné» et engage à s'inspirer de villes plus sévères, «comme Québec où tout objet jeté au sol coûte 300 dollars. La propreté saute aux yeux.» Pour rappel, Besançon (réd: 118 000 habitants) s'est inspiré du concept de sa ville jumelle anglaise, Huddersfield. Depuis 2007, 35 panneaux disposés au centre-ville ont permis de récolter quelque 180 000 chewing-gums. Chaque semaine, ce sont près d'un millier de chiclettes qui sont collées sur ces affiches plutôt que jetées au sol. / Syb

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