Sur le périmètre du Chant du Gros, au Noirmont, à J-2 du festival, quelques-uns des 1300 bénévoles grouillent au four et au moulin. Près de la Sainte Scène, nous rencontrons l’un d’eux, Simon Pont-Icka, des Breuleux. Il dresse les blocs sur lesquels seront servies les bières pression.
«J’ai commencé à aider à l’âge de 14 ans. Aujourd’hui, j’en ai 26.» De ce fait, Gilles Pierre est-il devenu un vieux pote, avec le temps? «Ah non, ici, il est le patron!» On comprend que tirer à la même corde n’invite pas pour autant à tomber dans trop de familiarité vis-à-vis du boss. Le respect est de mise. «Pareil avec les artistes qui passeront ici! On gardera une certains distance, malgré notre proximité avec eux. De toute façon, on aura bien à faire!»
Ce mardi matin, à 7h30 déjà, Simon se retroussait les manches. Au boulot aussi sérieusement que s’il était à...