Quel est votre premier sentiment sur La Chaux-de-Fonds?
Très agréable. Je citais dimanche la phrase que m'avait dite un évêque africain: "Vous avez l'heure, nous, nous avons le temps." Eh bien, dans la Métropole horlogère, j'ai paradoxalement trouvé, en faisant mes achats, que les gens n'étaient pas à la course et prenaient le temps de se parler. J'ai l'impression de me sentir déjà chez moi.
Qui avez-vous remplacé et pourquoi?
J'ai remplacé l'abbé Philippe Baudet, au terme d'un habituel mandat de cinq ans. Il est à Yverdon. J'intègre l'équipe pastorale des Montagnes neuchâteloises, qui compte quatre prêtres, dont un au Locle et un pour la Mission catholique italienne, et une laïque.
Après Fribourg, vous débarquez dans une région de tradition protestante, cela change-t-il quelque chose pour vous?
Oui, je viens d'une région marquée par la fierté d'appartenir à l'Eglise catholique. Au niveau des repères, les choses doivent être vécues autrement...