"Tu faisais beaucoup de césariennes?", demande Chloé Monthoux à son prédécesseur. "Non, la césarienne, c'était vraiment en dernier recours. Mais à l'époque, de l'automne au printemps, on m'appelait toutes les nuits" pour des vêlages compliqués. "Aujourd'hui, s'il n'y a pas de coup de téléphone jusqu'à la fin du premier film de la soirée, c'est bon" pour la nuit, sourit Jean-Claude Simon-Vermot.
On est chez lui, au Cerneux-Péquignot, autour d'une table. Lui, le vétérinaire à la retraite depuis le 1er août, qui raconte que les conditions-cadres ont changé, que la génétique est passée par là, qu'il a vécu l'âge d'or et une plus grande liberté. Et sa jeune "remplaçante", tout ouïe.
Mais n'allez pas croire qu'à 30 ans, derrière ses lunettes et sa silhouette élancée, la Brévinière d'adoption est novice dans le métier...
Quand elle se chargeait des cas lourds, au Tierspital de Zurich, il y a eu cet épisode où...