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Une sainte évadée de son vitrail... LA CRITIQUE DE... SIMONE KERMES

12 mai 2014, 00:01

La Société de musique de La Chaux-de-Fonds a clôturé, vendredi, sa saison au théâtre de la ville, lieu idéal pour un concert de Simone Kermes, accompagnée de la Geneva Camerata, dirigée par David Greilsammer.

Simone Kermes a tout de l'apparition d'une sainte évadée de son vitrail. Les yeux fermés sur une voix qui vient de l'âme, elle remonte loin dans le temps, on nage dans l'angélisme. Puis, lorsqu'elle aborde la tragique histoire de Griselda, de Farnace, contée par Vivaldi ou Porpora, elle se transforme, frémissante, abandonnée à tous les transports du chant baroque, vouée corps et âme à l'âge d'or du bel canto.

La cantatrice allemande échappe aux normes traditionnelles. Elle bouleverse, questionne, règle le jeu, passe de la voix de tête, aigüe, transparente, à la voix de poitrine grave et plus masculine. Bien sûr on ne retrouvera pas la voix de castrat à laquelle elle fait référence, mais il...

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