Il faudra se transformer en mouche, pour survoler la rencontre entre les autorités chaux-de-fonnières et le Conseil d’Etat lundi 18 mars. Le thème? L’impact pour la Métropole horlogère des réformes cantonales de la péréquation et de la fiscalité. En mouche, parce que le législatif a décrété le huis clos sur cet échange qui s’annonce tendu.
Pas de journalistes, pas de public, pas d’enregistrement pour cette séance extraordinaire, dont il n’y aura pas de traces écrites. De mémoire de journaliste, c’est du jamais vu. Pourquoi cette porte close? «Pour cette rencontre cruciale, nous avons voulu que tous les élus puissent s’exprimer librement, sans langue de bois et sans devoir faire attention à ce qui pourrait être retenu des interventions», explique l’UDC Marc Schafroth.
A la séance du Conseil général de février, il avait été l’un des porte-parole politiques qui ont milité pour cette séance exclusive. Antidémocratique? Légale en tout cas. Le...