«Ce qui est regrettable, c’est qu’il fut un temps où on pouvait voir les loutres au bord du Doubs, alors que maintenant, on a tellement pollué l’environnement qu’il faut payer 650 000 fr. pour pouvoir montrer à nos enfants à quoi ça ressemble», regrette Thierry Christen, président de la Société de pêche la Gaule. Par ailleurs, «pourquoi financer un enclos pour des loutres d’Asie, qui ont besoin d’eau chaude?», s’interroge-t-il.
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«Au vu des problèmes financiers de la Ville, si j’étais élu, je ne soutiendrais jamais pareil projet! Et ça ne remettrait pas en question l’avenir du Bois du Petit-Château, zoo régional, qui a existé bien avant l’arrivée des loutres d’Asie», rappelle-t-il.
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Mais qu’en faire? «Les donner, à un canton qui a les moyens de les détenir en captivité dans de bonnes conditions, ou à un pays qui dispose d’un climat adapté», propose-t-il. «Parce qu’une piscine chauffée pour des loutres au Bois du Petit Château, ça me fait penser, en bon Montagnon qui a les pieds sur terre, aux pistes de ski à Dubaï...» Référendum? «ça serait en tout cas très intéressant de connaître l’avis du peuple..»