Tenir tête! La formule coiffe la nouvelle saison du TPR-Centre neuchâtelois des arts vivants, détaillée hier soir à l’Heure bleue, à La Chaux-de-Fonds. N’y cherchez pas un thème particulier qui faufilerait l’ensemble des spectacles à l’affiche. Mais l’expression d’un état d’esprit. D’une énergie déployée par le théâtre, quand il s’applique à résister aux diktats «d’une époque qui veut niveler, formater, uniformiser». Place, donc, au rêve, à l’anticonformisme, à l’utopie!
Pas moins de dix créations, coproduites par le TPR, soutiendront ce cap, pointé par la directrice artistique du TPR Anne Bisang. En ouverture de saison, du 27 au 30 septembre, le collectif Kraft, jeune compagnie basée à Bienne, auscultera les liens humains avec Philippe Minyana, auteur de «Tu devrais venir plus souvent». Moments festifs et plus amers émaillent ces retrouvailles familiales, au fil d’un texte choral.
«Bombes poétiques»
C’est encore une famille qui noyaute «Dans le blanc des dents», une comédie...