Cinéaste, dramaturge, poète, essayiste, Pier Paolo Pasolini n’a cessé de combattre le conformisme de son époque, de briser des lances contre toute forme de totalitarisme, politique, culturel ou intellectuel... Cette voix singulière, qui s’est tue en 1975 sur la plage d’Ostie, s’élève à nouveau dans «Une vitalité désespérée», une création présentée dès mercredi prochain au TPR, à La Chaux-de-Fonds.
L’engagement sans failles de Pasolini a subjugué le metteur en scène français Christophe Perton, qui, il y a plus de vingt ans déjà, s’était attelé à un montage biographique en puisant dans l’œuvre protéiforme de l’artiste. Beaucoup trop hagiographique à son goût, cette première approche a servi de socle à une autre lecture, plus distancée, et guidée par les notions de «normalité» et de scandale».
Mêlant textes poétiques et théâtraux, extraits d’interviews et de films, ce nouveau montage est porté par huit jeunes comédiennes et comédiens – dont Samuel Theis, Caméra...