"On voit le ciel, infiniment grand." Ce titre n’est pas le nôtre, c’est celui d’Hugo Clémence. N’y voyez aucune spoliation, juste une pointe d’admiration pour ce lycéen chaux-de-fonnier qui apporte sa touche de poésie et de fiction à l’affaire du Constable, le tableau que La Chaux-de-Fonds vient de rendre aux héritiers.
Rédigé sous forme de nouvelle, le travail de maturité de ce passionné d’histoire et de philosophie a obtenu la note maximale.
Le jeune auteur nous ramène aux frontières vertigineuses de la Seconde Guerre mondiale, et fait revivre les Jaffé, acquéreurs spoliés de la toile, ainsi que les Junod, qui ont légué l’œuvre au Musée des beaux-arts.
Le Constable plutôt que la sorcière
On plonge plus loin encore pour découvrir le peintre anglais du 19e siècle, un John Constable en fin de vie, gris comme le ciel de sa peinture, au milieu de ses toiles couvertes de poussière. «Il...