Circo Bello est habitué aux pirouettes. Littéralement. Mais le Centre des arts du cirque des Montagnes, basé à La Chaux-de-Fonds, a quand même été déséquilibré en plein envol par les conséquences de la pandémie de Covid-19.
Situation à l’atterrissage: l’association qui, à l’âge de 8 ans, est en plein développement, doit «tirer le frein à main», admet Hugo Beretta, le président. C’est vrai pour les deux plus jeunes des trois secteurs du centre. Le projet de troupe professionnelle et les créations événementielles – destinées en particulier aux entreprises – se retrouvent en pause forcée.
Mais en bons acrobates, les circassiens essaient de rapidement rebondir: «Nous allons mettre le paquet sur la formation», annonce Hugo Beretta. Chaque semaine, près de 300 jeunes s’entraînent dans la salle de la Combe à l’Ours, encadrés par 13 moniteurs. Les séances ont repris le 18 mai. Les horaires ont dû être adaptés par sécurité sanitaire, mais «tous les professeurs ont pu rester».
Un nouveau centre régional de performance
Et ils ne devraient pas être de trop après l’été. Circo Bello met en effet sur pied trois stages – du 13 au 17 juillet, du 3 au 7 août et du 10 au 14 août – ouverts aux débutants dès l’âge de 2 ans, qui découvriront les joies d’une discipline en plein boom.
Si la perspective d’intégrer une troupe professionnelle chaux-de-fonnière s’évanouit temporairement, Circo Bello offre une garantie de sérieux dans le domaine de la formation.
Ainsi, dès la prochaine rentrée scolaire, le Centre des arts du cirque participe à un tout nouveau centre régional de performance des arts vivants. Destinée notamment aux jeunes circassiens les plus doués et volontaires, cette structure a été mise en place dans la Métropole horlogère en association avec le Conservatoire, le Collège musical, les écoles Ton sur Ton et Sun Star Dance. «Cela montre la qualité et le dynamisme des disciplines artistiques dans la région», estime Hugo Beretta.