Ce matin-là à 6h, la brume était encore trop épaisse pour commencer les recherches au Brouillet, dans la vallée de La Brévine. Débordant d’énergie, Boris Bron ne se démonte pas pour autant. Direction la prochaine exploitation agricole à quelques minutes de là. Le patron de Swiss-Fly, société vaudoise spécialisée dans les prises de vues aériennes, a fait deux heures de route dans l’espoir de sauver un faon de plus grâce à son drone, en cette période de fauche.
10 000 francs l’appareil
Ce pilote a équipé son appareil d’une caméra thermique. Un matériel qui coûte la bagatelle de 10 000 francs, dont près de 6000 pour la caméra. Avec cette technologie, il repère les faons dans les hautes herbes, quelques heures avant le passage des lames des machines agricoles. Une fois le tracteur lancé, les petits des chevrettes n’ont presque aucune chance d’échapper à la mort. Et pour cause: ils...