«J’en ai marre de ta salade, j’en ai marre de tes pâtes, je veux de la bidoche, de la barbaque, du singe!» Les mains et les joues peintes en rouge, l’air d’être à bout, Yves Degoumois égrène la liste des synonymes de «viande» dans un goût douteux qui l’amuse, un amateurisme total et assumé, sur une musique de film d’horreur… Le professionnalisme et la subtilité, le négociant chaux-de-fonnier les garde pour les conseils en vins et spiritueux.
C’est son épouse et associée Arlette qui tient le téléphone. Le «teaser» est dans la boîte. Et ça marche. Le lendemain de ce morceau d’anthologie, à la boucherie Bilat des Bois (JU), Yves Degoumois et ses questions spontanées au patron ont atteint 16 000 vues sur les réseaux sociaux.
En ces temps de crise, le commerçant chaux-de-fonnier s’est mis en tête de promouvoir le travail et les...