L’avocat neuchâtelois accusé d’être au cœur d’un conflit de voisinage a été condamné à 20 jours-amende (1120 francs) avec sursis pendant trois ans pour contrainte. La lecture de jugement a eu lieu ce lundi matin.
Il était accusé d’avoir bloqué, au moyen de trois briques, la porte d’accès de sa terrasse. Sa voisine ne pouvait alors plus traverser la propriété pour réaliser des travaux d’entretien sur le toit de sa maison, alors qu’une servitude l’autorisait à traverser la terrasse de l’avocat.
La juge du tribunal des Montagnes Noémie Helle a considéré comme opportun d’assortir la peine d’une amende immédiate de 500 francs. Elle a dénoncé un «comportement purement chicanier» de l’avocat. Celui-ci devra encore payer plus de 1000 fr. de frais de justice et une indemnité d’environ 4000 francs à la plaignante.
Cette condamnation sera signalée à l’Autorité de surveillance des avocats. Déjà condamné dans une précédente affaire qui concernait également un conflit de voisinage, l’homme s’était fait radier du barreau. Il a fait recours contre cette décision.