Le diabolo s'envole vers les hauteurs du chapiteau. Suivi d'un autre, puis d'un troisième, d'un quatrième, d'un cinquième, avant de tous terminer leur course dans une large valise au look rétro. Fin du numéro, les applaudissements crépitent. "C'est la récompense de tout le travail qu'il y a derrière" , sourit Loïc Del Egido, assis devant une roulotte après la représentation.
L'artiste chaux-de-fonnier, spécialiste en diabolo et manipulation d'objets, est en tournée depuis le mois de mars avec le cirque Starlight. Ils seront dans la région dès demain pour une série de représentations. "C'est le cirque où j'allais étant enfant. Je réalise un rêve de gosse. Tout est comme j'imaginais" , raconte le circassien de 26 ans.
Vie de saltimbanque
Pendant les six mois de tournée, il partage la vie des 40 membres de la troupe, personnel technique et artistes confondus. Américains, Ethiopiens, Français, Espagnols ou Mongols, une dizaine de nationalités...