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Un ancien élu chaux-de-fonnier lance une motion populaire pour sauver La Chrysalide

L'ancien conseiller communal PLR chaux-de-fonnier, Georges Jeanbourquin, lance une motion populaire munie de la clause d'urgence pour sauver La Chrysalide.

09 juil. 2018, 14:00
Le site à fermer de La Chrysalide, à La Chaux-de-Fonds.

Son nom n’est pas inconnu du grand public: Georges Jeanbourquin, conseiller communal chaux-de-fonnier de 1985 à 2004, lance une motion populaire pour sauver La Chrysalide, située à la rue de la Paix 99.

Intitulé «La Chrysalide: halte à la précipitation!», le texte demande aux autorités cantonales d’empêcher le déménagement de l’unité de soins palliatifs tant que la mise en œuvre de l’initiative «pour deux hôpitaux sûrs, autonomes et complémentaires» n’est pas effective.

Aspects sécuritaires

L’avenir de La Chrysalide «doit impérativement être étudié dans le cadre de la mise en œuvre de l’initiative», rappelle le texte. Comme le rédige Georges Jeanbourquin, premier signataire, la direction de l’Hôpital neuchâtelois a décidé de fermer La Chrysalide «dans la précipitation», avançant des arguments de sécurité et d’économies. «Les aspects sécuritaires sont connus depuis longtemps et ne nécessitent pas d’agir dans l’urgence».

Clause d’urgence

D’autres bâtiments étatiques rencontrent, toujours selon Georges Jeanbourquin, les mêmes problèmes «et ne sont pas fermés pour autant.» Soulignant les qualités indéniables et la réputation de La Chrysalide, la motion invite à se pencher sur une possibilité de rénovation du bâtiment.

Munie de la clause d’urgence, cette motion populaire doit récolter 100 signatures pour être traitée à la prochaine session du Grand Conseil. «Nous avons déjà dépassé le nombre de paraphes nécessaires», se réjouit Nathan Erard. Membre du Groupe de travail interpartis pour les hôpitaux, ce dernier se réjouit que la motion émane d’un citoyen. «D’autres mouvements naissent», conclut-il.

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