L’homme ne s’était pas présenté à son procès en novembre dernier. C’est donc la police qui est allée le chercher dans les Grisons où il réside, pour l’audience au Tribunal régional des Montagnes et du Val-de-Ruz de ce mercredi matin. Sur le banc des accusés, un septuagénaire tout ce qu’il y a de plus banal, «loin de l’image du voyou tatoué et percé», a fait remarquer l’avocat de la partie plaignante, le gérant du camping des Brenets. C’est là que le septuagénaire, hors de lui, a détruit à la masse les toilettes du campement en octobre 2017.
Durant plus de quatre heures d’audience, preuve des qualités d’écoute de la présidente du tribunal Aline Schmidt Noël, il a tenté d’expliquer, en suisse allemand, ce qui l’avait conduit à commettre ces dommages considérables.