Quinze jours-amende, c'est à quoi ont été condamnés trois délégués syndicaux d'Unia ce jeudi matin par le Tribunal de police de La Chaux-de-Fonds.
Ils étaient poursuivis pour diffamation, voire calomnie, par l'entreprise de polissage à qui ils avaient décerné la palme de plus mauvais employeur de l'année en 2012.
Les syndicalistes ont été acquittés pour avoir dénoncé du duping salarial salarial dans l'entreprise, l'accusation la plus grave.
Unia a en revanche été comdamné pour diffamation, pour avoir laissé entendre que l'entreprise visée faisait venir du personnel des l'étranger pour l'exploiter et prétendu que les ouvriers devaient acheter eux-même du matériel de travail.