Le Genevois Thierry Apothéloz arrive au Locle en automne 1993 pour effectuer un stage. «Le directeur adjoint de la Fondation Sandoz, Bernard Fasel m’avait proposé de venir travailler et d’y faire ma formation de travailleur social», confie le nouveau conseiller d’Etat, élu dimanche dernier.
Il n’est alors pas engagé politiquement. «Un moment donné, Bernard Fasel me dit qu’il serait bien de trouver une activité pour m’intégrer dans le tissu social.» Nous sommes en 1997.
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D'un monde ouvrier
Pas tenté par une activité sportive, Thierry Apothéloz frappe à la porte du Parti socialiste local. «Je suis d’un monde ouvrier, ma mère était couturière, mon père peintre en bâtiment. Entre mes aspirations d’enfant d’ouvriers et mon travail d’éducateur spécialisé, il n’a pas fallu beaucoup de temps à admettre que j’étais socialiste.»
A peine inscrit au parti, le voici appelé au Conseil...