Un professionnel de l’éducation a souhaité témoigner après notre article relatif à l’affaire C. M., «peu surpris par les accusations des jeunes résidents». Il confie avoir eu des doutes très tôt, soit au début des années 2000, sur les qualités professionnelles de C. M., qui s’était «autoproclamé éducateur de rue, sans avoir jamais suivi de formation de ce type».
«Il ne voulait pas se former»
A l’époque, Olivier Guéniat, alors chef de la police judiciaire, avait proposé au Canton une série de mesures pour lutter contre la criminalité des jeunes. «C’est à ce moment-là qu’il a été mis en avant, alors qu’il n’avait qu’une expérience de moniteur. Il ne voulait pas se former. Il a toujours eu pour credo de traiter les professionnels qui ne tombaient pas sous sa coupe avec un mépris affiché.»
«Si nous n’étions pas en accord avec sa façon de travailler, c’est que nous étions dans...