Le groupe biennois est en discussion actuellement avec la direction d'Energizer, a indiqué le patron de Swatch Group Nick Hayek hier soir sur les ondes de la RSR. «On a besoin de surfaces et d'usines pour mettre nos machines et nos gens», a-t-il souligné.
Les collaborateurs aussi
Tous les segments, de Swatch à Breguet, font face à une demande extraordinaire, avait relevé Nick Hayek auparavant devant la presse. Boîtes, aiguilles, cadrans, appliques font défaut. Le groupe prévoit d'investir entre 200 et 250 millions de francs cette année pour développer ses capacités de production.
La fermeture définitive du site Energizer a été annoncée mercredi à l'issue d'une consultation de trois semaines. La mesure laisse 226 employés sur le carreau. Swatch Group, qui cherche à embaucher massivement, pourrait également reprendre une partie des collaborateurs, a ajouté Nick Hayek. /at