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Suspense dans les coulisses

La chorale Free'son entre costumes et décors.

11 avr. 2011, 10:09

Combien d'heures passées à la machine à coudre? Jacqueline Choulat éclate de rire: «Aucune idée, je n'ai jamais compté... Parfois je fais 12 heures par jour!» La costumière de Free'son, c'est elle. Entre autres. Elle crée aussi des costumes pour Comoedia, la «Fédé» ou les spectacles d'Eva prod. Pourtant, elle n'est pas couturière de formation. Elle est purement autodidacte. Depuis toujours, elle coud pour le plaisir. «Je ne me voyais pas diriger une équipe de petites mains.»

Donc, pour «Free'son pète les plombs», joué dès le 13 mai à la maison de paroisse, il a fallu coudre un costume par tête de pipe, 58 au total. Et ce n'est pas du vite fait. Les costumes sont doublés, pas de fils qui pendouillent... «Dieu merci, tout le monde pète les plombs de la même façon et en même temps! J'ai pu partir sur des choses un peu folles.» Oui, elle s'est royaumée «mais c'était quand même un gros défi. Il fallait que ce soit beau à l'œil, et que les gens soient à l'aise dans leurs costumes».

A part ça, Jacqueline Choulat, on ne la verra jamais sur scène. Elle est trop discrète. «J'aime mieux faire des choses qui vont sur scène que d'y aller!»

Côté décors, Michel Mollier, maître d'œuvre comme d'habitude, a donné quelques explications en quatrième vitesse vu qu'il jouait le soir même à Comoedia. Et le souper? Quel souper? «Ce sont des décors qui n'ont rien à voir avec rien. On pète les plombs, ça ne rime à rien!» A part ça, mystère. Ce sera au public de les découvrir. Ces décors sont en voie de finition dans un local de l'ancien Phare, derrière le Lux, et seront déménagés à la maison de paroisse le samedi de Pâques. Michel Mollier aime bien tout noter: or donc, ces décors ont été entamés le 16 décembre et 23 personnes y ont déjà œuvré à raison de 789 heures de travail top chrono jusqu'au mardi 5 avril à 19h pile. «Celui qui est en tête a fait 319 heures, celui qui vient en dernier, une heure!» Et 2927,7 kg de matériel divers a dû être déplacé, sans compter la peinture. Pourtant, ces décors, c'est du léger en principe puisqu'«on a surtout du personnel féminin». Et puis Bernard Vaucher prendra une semaine de vacances pour monter les 150 projecteurs.

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