«Monstre des rivières», «requin d’eau douce», «dévoreur d’enfants»… Précédé par sa réputation avant même d’arriver dans le lac des Brenets il y a quelques années, le silure affole les réseaux sociaux où les photos de trophées se multiplient.
Aux Brenets, nous avons rencontré Pierre (prénom fictif), jeune trentenaire, pêcheur aguerri. «J’ai commencé à l’âge de quatre ans avec mon papa, sur le lac des Brenets, dans le secteur des Graviers et l’Areuse.»
Depuis, un nouveau spécimen est apparu dans le lac des Brenets: le silure. «J’en ai attrapé une demi-douzaine cette année, entre 1m50 et 1m70», sourit-il.
Il y a les sportifs qui apprécient ce type de pêche et les relâchent après les avoir pris en photo. Et ceux qui les trouvent néfastes pour la rivière.
Pierre, pêcheur
Selon l’accord franco-suisse sur l’exercice de la pêche dans la partie frontière du Doubs, le silure figure sur la liste des...