Lorsque des actes d’ordre sexuel susceptibles d’avoir été commis dans un cabinet médical sont décrits dans une salle de justice, bonjour la crudité, nue, des détails.
Soupçonné d’avoir abusé d’une patiente (lire notre édition du 15 avril 2015) entre fin octobre 2013 et début novembre 2014, l’instruction enfin close, un médecin chaux-de-fonnier comparaissait hier devant le Tribunal de police des Montagnes neuchâteloises.
Le verdict sera prononcé le 21 septembre. Peine requise par le Ministère public représenté par Nicolas Aubert: 18 mois d’emprisonnement avec sursis pendant 2 ans, et interdiction d’exercer la médecine durant 4 ans. Du lourd.
Le Dr A.* est accusé d’avoir profité de visites médicales de Lisa* pour s’exciter sexuellement en l’auscultant. Notamment en ayant stimulé d’un doigt son clitoris pendant plusieurs minutes, et en lui demandant «ça vient?».
Elle finissait dévêtue
Il voulait de la sorte «vérifier un réflexe», argumente-t-il. Aucun expert médical n’a validé...