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S’inspirer des conditions naturelles

Il faut encore réduire les nuisances dues aux éclusées.

12 oct. 2016, 00:45
Le barrage du Chatelot deborde



Le Chatelot, le 4 janvier 2012

Photo: Richard Leuenberger



 DOUBS

Assainir. Le verbe a valeur d’ordre. D’autant plus qu’il émane de la Berne fédérale, du département de Doris Leuthard, en l’occurrence (notre édition du 27 août). Responsable de projets au Groupe E et, à ce titre, mandaté par la Société des forces motrices du Châtelot pour gérer le dossier environnemental, Johann Ruffieux reste néanmoins serein. «Cette décision du Detec, nous l’attendions depuis plusieurs mois, elle ne nous a pas surpris. Ce d’autant qu’elle est l’aboutissement d’une démarche concertée sur plusieurs années.»

Assainir les installations hydroélectriques du Châtelot pour le bien du Doubs, de sa faune et de sa flore, c’est d’abord et avant tout se mettre en conformité avec la Leaux, autrement dit la loi fédérale sur la protection des eaux, dans sa mouture 2011. C’est dans ce cadre légal que doit être réglée la question des éclusées, ces énormes écarts dans le débit de la rivière, selon que l’on...

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