Etablie hors de la Métropole horlogère, Julia travaille au cœur de La Chaux-de-Fonds. «Là où les macarons sont prioritairement accordés aux utilisateurs des commerces et des services, depuis le changement de la politique de stationnement, le 1er novembre dernier», explique-t-elle.
«Et en avoir un ne garantit pas un emplacement», poursuit-elle. «Il faut en chercher un, et parfois pendant un moment. J’ai donc préféré louer une place attitrée, où pouvoir me parquer chaque matin au même endroit.»
Elle a eu de la chance, elle en a décroché une, à proximité de son bureau. Le prix? «Quelque 100 francs par mois», ce qui lui a convenu. «En 2022, le coût d’un macaron s’élèvera à 1100 francs par an pour les gens comme moi.» Cette année, elle n’aurait que 800 francs à verser. Elle va donc perdre 400 francs. «Mais je vais gagner un temps précieux au quotidien. Je n’aurai pas à partir...