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Régression dramatique de l’alouette des champs

L’intensification des cultures au siècle passé a entrainé une baisse spectaculaire de ses effectifs.

27 juil. 2018, 15:52
Elle niche à terre. Son plumage lui permet de passer inaperçue dans les champs labourés.

Pour pouvoir continuer de plumer «l’alouette, gentille alouette» de la comptine pour enfants, encore faudrait-il qu’elle ne disparaisse pas.

Or elle est sérieusement en danger. Non pas à cause de ses prédateurs. La nature l’a dotée d’un plumage couleur terre qui lui permet de passer inaperçue dans les surfaces céréalières, les prairies et les pâturages où elle aime nicher au sol.

Chiffres criants

L’ont mise en péril: les fauches à répétition, les pesticides et herbicides, la disparition des bordures herbeuses, ainsi que la diminution de la diversité des cultures et l’utilisation de plastique pour recouvrir les champs de culture maraîchère.

Et selon des études de 2014, la raréfaction des insectes due à l’utilisation de néonicotinoïdes aussi a nui.

Les chiffres sont criants. On dénombrait encore quelque 120'000 alouettes en 1990, aujourd’hui on en compte plus qu’entre 20'000 et 30'000.

Les Gaulois auraient eu peur que le ciel leur tombe sur...

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