Y aura-t-il référendum contre le projet d’introduction de macarons de parcage à La Chaux-de-Fonds, voté mardi soir par le Conseil général?
Dans un communiqué commun, la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie (CNCI), l’Association industrielle et patronale (AIP) et l’Union cantonale neuchâteloise des arts et métiers (UNAM) n’excluent pas de combattre cette décision, qui doit entrer en vigueur en 2020.
La CNCI, l’AIP et l’UNAM estiment que faire payer 1100 francs pour une place de parc «non fixe», «c’est énorme!». Mardi soir, plusieurs intervenants ont pourtant souligné qu’en matière de parcage, La Chaux-de-Fonds resterait bien moins chère qu’ailleurs.
Chasse aux sorcières?
Les trois représentants de l’économie, qui ont peur que le coût des macarons se répercute sur les entreprises, disent vouloir sonder rapidement l’économie locale avant de se déterminer.
Ils adressent cinq requêtes aux autorités chaux-de-fonnières, qui visent à orienter l’application des arrêtés votés par le législatif. En gros, les trois organes cantonaux «exigent du bon sens» dans l’application de la nouvelle politique et mettent l’accent sur l’information aux pendulaires.
«Cette décision n’est pas un bon signal», estime Alain Marietta, le président de la CNCI. Il se demande si les macarons ne sont pas simplement «un impôt déguisé et une chasse aux sorcières contre les frontaliers».