Jean-Charles Legrix ne contestera pas la décision de la Chancellerie cantonale validant les résultats des élections communales du 5 juin 2016 à La Chaux-de-Fonds. Une décision prise "après une réflexion approfondie et murement réfléchie", a indiqué l'ancien conseiller communal dans un e-mail adressé à la presse ce jeudi matin, "pour trois motifs au moins".
"Mon souhait était que les éventuelles irrégularités constatées par des personnes lors du dépouillement et confirmées lors de l’analyse d’environ 10 % des bulletins par mon avocat (réd: l'ancien conseiller d'Etat Claude Nicati) soient soumises à enquête", explique l'élu UDC. "Le Procureur général du canton de Neuchâtel Monsieur Pierre Aubert en qui j’ai totale confiance a décidé de mener cette enquête et de poursuivre, s’il y a lieu, de possibles captations de suffrages. Mon objectif sur ce point est donc atteint."
Éviter un "nouvel imbroglio juridico-politique"
Il évoque également son devoir de respecter la volonté populaire de choisir Marc Arlettaz comme représentant UDC au sein de l'exécutif chaux-de-fonnier et "l’intérêt de la Ville de La Chaux-de-Fonds de pouvoir fonctionner avec ses autorités élues dès la rentrée politique."
"Dans la mesure où la levée de l’effet suspensif par la Chancellerie aurait pu à son tour être cassée par une instance judiciaire supérieure, la Ville aurait été menacée de vivre un nouvel imbroglio juridico-politique préjudiciable tant à son image qu’à son gouvernement", relève Jean-Charles Legrix.