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Quand on allait à pied au travail

Francis Rezek se souvient du temps où les embouteillages n'existaient pas et de la Flèche du Jura, financée en partie par l'imprimerie Courvoisier en 1938.

30 oct. 2014, 00:01
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Alors que les problèmes de trafic et de mobilité préoccupent toujours plus les autorités, que les riverains loclois s'énervent des Monts aux Calame en passant par les Eroges ou le centre-ville, certains de nos aînés regardent passer les embouteillages un brin désabusés, en se souvenant du temps où les ouvriers allaient travailler à pied.

Loin de l'idée "de donner des leçons" , le Loclois Francis Rezek, technicien mécanicien aujourd'hui retraité, évoque le mode de vie de cette époque.

Le train des ouvriers, "un lieu où l'on se parlait"

"Ah! Les buffets de gare, dans les années 1950, c'était quelque chose. Il y avait une sacrée ambiance!" , raconte-t-il. Elève au Technicum du Locle de 1954 à 1959, Francis Rezek prenait le train tous les matins à 6h25. "C'était pratique pour les Chaux-de-Fonniers, car il s'arrêtait dans plusieurs quartiers: à la gare de Bonne-Fontaine, aux Eplatures et au Crêt-du-Locle avant d'entrer...

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